QUESTIONS – RÉPONSES

Bonjour Christian,
merci.
Je transporte environ 25/30kg (sans la trottinette) de chargement, dont environ 22 sur l’avant du footbike. Le tout est très stable quand je suis dessus (puisque j’équilibre vers l’arrière), j’ai appris à le « gérer » dans la conduite et les réactions de l’engin, le centre de gravité est légèrement haut, certains préfèrent plus bas. J’aime pouvoir avoir l’oeil sur tout l’équipement et le fait d’éviter de « traîner » une troisième roue derrière. Mais la configuration a ses limites sur certains terrains. Pour l’instant cela convient vu les profils plutôt « routes » que j’emprunte.
Pour un tour du monde en hors-piste, j’y réfléchirais à deux fois ;)
A bientôt !

Bonjour Sam,
merci.
Pour le moment (j’en suis au tout début du tour si l’on commence à regarder ce qui m’attend :)), la journée la plus marquante a été celle du 5 janvier que j’ai racontée dans un article. Puis les derniers jours en Espagne, où tout est monté en intensité… jusqu’à l’arrivée à Tanger. Voilà pour l’intensité !
Merci :)

Bonjour Cécile,
J’ai établi un tracé très global qui suit les euro-vélo routes européennes (dont beaucoup sont en cours de réalisation).
Ensuite, pays par pays, je regarde si : elles sont réalisées, si elles vont recouper d’autres voies existantes, puis je me cale sur ces tracés. Au final, je roule beaucoup sur des routes partagées avec les voitures.

Au début, j’utilisais parfois le gps de mon téléphone pour repérer où j’étais sur des cartes téléchargées, quand la signalisation de la velo-route ne suffisait pas.

Au fur et à mesure, j’ai laissé totalement le gps de côté, et me suis mise à récupérer des cartes papier dans les offices de tourisme pour aviser au jour le jour :)

Je ne sais pas encore exactement par où je vais repartir dans quelques jours par exemple, mais je sais que je vais traverser les Alpes par le col de Tende :)

A bientôt !

Bonjour Fulvio,
oui Nantes-Budapest fut une vraie tornade ! Cette fois je suis plus raisonnable. Selon les profils de route, la forme et les envies, je roule en moyenne entre 50 et 70 km par jour, entre 4 et 6h sur la planche je dirais. C’est l’hiver, peut-être cela évoluera-t-il en été…
Merci !

Bonjour Fougere ;)
Petit déjeuner de bivouac : flocons d’avoine + banane + chocolat au réchaud. Beurre de cacahuètes, raisins et oléagineux, fruits.
C’est lorsque je suis à l’arrêt et à l’abri que les petits déjeuners varient et oui, j’ai pu profiter de la diversité géo-culturelle ! En Espagne, un toast avec de la confiture (ou du jambon) et un café, au Maroc, des crêpes, confiture, miel, jus d’orange frais, semoule et huile d’olive, l’Allemagne avait son lot de fromage et charcuteries, ses petits pains, etc
Oui, souvent je m’arrête après 20 ou 30 bornes boire un « americano ». J’adore fréquenter les cafés, bar, pmu ou petites pièces locales qui servent de lieu de sociabilité, et me permettent d’observer les us et coutumes des locaux (bien souvent des hommes !).

Nourrir les brebis de Quentin, je n’ai pour l’instant pas participé d’autre activité de production ou artisanat.
Merci :)

Bonjour Matt!
Ce qui me manque le plus : peut-être de bonnes parades au froid (mains surtout) le matin, malgré les multiples épaisseurs et les matières essayées, je ne suis pas encore satisfaite !
Ce qui me manque le moins : franchement, le « bruit » médiatique permanent et les incitations à l’achat, qui deviennent évidentes dès que je reviens vers ou traverse les grosses agglomérations :)
Merci !

Bonjour Fafa,
entre 50 et 70 km par jour. Je suis partie plus doucement que pour le Nantes-Budapest, car la route est longue devant moi :)
Merci !

Bonjour Cyril,
oui, une des priorités est de ne pas être vue au moment de poser la tente, et d’être pas ou peu visible une fois fait. C’est effectivement la crainte qui apparait instinctivement quand un bruit surprend, ou une inquiétude pour une raison pas forcément identifiée : un humain qui rôde ?
Au contraire, le réveil ne me stresse pas, la nuit s’est bien passée, je suis contente ! Je ne crains pas trop pour mes affaires qui sont sous la tente avec moi (sauf le footbike).
Merci !

Bonjour Yoann,
pas vraiment, j’ai eu très peur une fois en Slovaquie à l’écoute d’un aboiement qui me paraissait très effrayant et pas identifié, et qui semblait foncer vers moi, mais la bête est finalement allée ailleurs.
Sinon, un chien (mais avec un maître pas très loin) est venu renifler dans les environs un soir.
La plupart du temps, ce sont le bruits non identifiés qui font peur, du coup je fais attention à prendre conscience de la « musique » des lieux avant que la nuit ne tombe, et ensuite je reconnais les bruits :)

Bonjour PY,
pour l’instant je supporte bien, étant de nature très solitaire :)
Mais je n’ai pas encore été confrontée à une solitude extrême au point de ne croiser aucun être vivant pendant plusieurs semaines…

Bonjour Alan,
merci pour cette belle citation.
Etant plutôt grande dévoreuse et collectionneuse de livres, le problème s’est posé dans les préparatifs puisque je suis dans une optique de chargement hyper léger… j’ai finalement opté pour une liseuse, ce qui me permet de transporter de nombreux livres sans trop de poids. Et a l’immense avantage de me donner du grain à moudre pour la réflexion sur la technique, le nomadisme et la culture :)

Bonjour,
et merci.
J’utilisais mon téléphone sur le défi Nantes-Budapest, cette fois-ci j’utilise un hybride (Lumix GX7) avec un objectif fixe et puis traite les photos sur ordinateur ensuite.

Coucou Sandrine !
Très peu, j’apprécie la solitude et n’en souffre pas ! Merci :)

Coucou Julie :)
Au tout début très tôt, malgré la nuit. Et puis j’ai pris mes marques et, bien que me réveillant vers 7h, j’attends un peu la lumière pour lever le camp. Je lis souvent le matin.

Bonjour Arnaud,
pour la mise en place du projet depuis le début, et le premier défi (Nantes-Budapest) je pense que je n’étais pas loin de 6000 euros (je travaillais encore comme graphiste freelance, c’est avec cet argent que j’ai financé le tout).

Pour le tour d’Europe, j’ai quitté mon appart, le boulot, investi le restant dans le matériel manquant (2000e je pense), puis suis partie avec 2000e en poche, mes derniers deniers, pour une durée indéfinie – au moins un an :) C’est un aspect de cette aventure, voir comment voyager avec peu, et quand il n’y aura plus d’argent.
Merci pour votre question !

Bonjour Pauline,
j’apprécie la solitude, je suis quelqu’un d’assez solitaire à la base. Ce n’est donc pas un aspect qui me pèse. Et je croise suffisamment de gens pour ne pas encore avoir oublié comment parler :)
Peu de baisses de moral, plutôt des moments physiquement difficiles où je rassemble mes forces mentales !
Merci !

Bonjour John !

J’écris un livre, un essai, que je pense publier en anglais aussi, si jamais je publie quelque chose :) Je pense également à un livre de photos/dessins complété de textes plus légers, qui serait aussi bilingue. Merci !

Bonjour Robert,

Je ne l’ai pas rencontré quand j’y suis allée pour la première fois. Mais, comme je devrais passer à nouveau en Finlande lors de ce tour d’Europe, je le rencontrerai peut-être cette fois-ci à Helsinki ! A bientôt :)

Hi Bertrand,

une partie de ma famille a prévu de me rejoindre à la fin de la traversée italienne. Certaines de mes soeurs semblent attendre de meilleurs jours :p Merci !

Bonjour Ben,
Je dors le plus souvent en bivouac sauvage ! J’ai une tarp-tent, et un bon duvet :)
Il m’est arrivé de finir par hasard chez l’habitant, souvent de fil en aiguille par générosité des gens que je rencontre.
Merci !

Bonjour Antony, merci pour votre question.
Je n’ai pas de forfait international ou européen, donc pas de réseau téléphonique à l’étranger :) J’en profite pour préciser que je ne reçois pas les sms de France !
Pour communiquer et diffuser des news, je me débrouille avec les points wifi publics que je trouve au fur et à mesure du périple.
Bonne route à vous au Maroc, et vivement pouvoir suivre cela :)

Hi Mike! Difficile de garder les pieds totalement secs : j’ai des chaussures gore-tex qui préviennent des pluies fines, et pour les grosses averses et routes mouillées, j’ai adapté des couvres-chaussures cyclistes imperméables, en découpant la partie inférieure qui aurait touché le sol :)